jeudi 22 mai 2014

tourisme en banlieue

Tourisme en banlieue



      Aubervilliers a son théâtre. Saint-Denis son université et sa cathédrale, Montrouge son salon de peinture, et Levallois ses garde à vue.
    

      Le modèle du Front national est la Corée du Nord : la protection économique, la préférence nationale, les gardes armés aux frontières. Il n’y manque même pas le pouvoir héréditaire, de père en fille et de tante en nièce. 

mercredi 21 mai 2014

impasse

Les douleurs empêchent de penser. Les analgésiques empêchent de réfléchir. Vaut-il mieux l’égoïsme envahissant de la souffrance ou la béatitude chimique ?

dimanche 18 mai 2014

notes à mi parcours

Que faites-vous en fait
Au sein de cette grande époque où nous vivons ?
Je dis « grande » en effet, car toujours une époque
Me semble grande, où l’individu pour finir,
N’ayant plus d’autre point d’appui que ses deux pieds,
Et acculé par l’esprit du temps aux abois,
Doit…penser. (Peter Gan, 1935)






Une enquête sur les agressions subies par les enseignants. Le résultat est terrifiant. La moitié d’entre eux ont subi des insultes et des agressions. D’autres chercheurs vérifient l’enquête et en pointent les faiblesses méthodologiques. Trop tard. Les gros titres portent sur la grande peur des chefs d’établissement, l’angoisse des professeurs. Les remarques de chercheurs qui mettent en doute les résultats seront rangées dans un coin, près des mots croisés. Pendant quarante-huit heures, les monstrueuses conclusions ont épouvanté les administrations scolaires, les parents d’élèves, les élèves.

Les exemples sont multiples.

Un sondage international mesure régulièrement le pessimisme des peuples. La France est l’un des pays les plus pessimistes du monde, plus pessimiste que l’Afghanistan et le Kosovo. Quand on examine ces résultats, on peut se poser des questions sur le sens, la qualité d’un tel sondage. Mais la question est là : pensez-vous que demain sera mieux qu’aujourd’hui ? En France, les réponses pessimistes dominent plus que partout ailleurs : demain sera pire qu’aujourd’hui et aujourd’hui ça ne va pas très fort. Donc, la vente des tranquillisants est plus forte en France que partout ailleurs.


Que les gens aient eu très peur en 1935 peut se comprendre compte tenu de ce que nous avons depuis appris. Que des gens pètent de trouille en Syrie, au Soudan, en Ukraine, dans des lieux du monde sans État, sans justice, où les voyous font la loi, Mais chez nous ?

Les postures révolutionnaires n’ont pas disparu et jouent un rôle dans les comportements excessifs. Pour la gauche révolutionnaire, rien ne peut aller mieux. Pour la droite conservatrice, tout progrès social est ruine de l’économie. Pour la gauche révolutionnaire, toute arrestation d’un jeune est signe d’un État policier. Pour la droite conservatrice, tout voleur de truffes doit être condamné à mort. Ces lambeaux de guerre civile continuent à peser sur les comportements parce qu’ils sont excessifs, donc à la fois simples et spectaculaires.


Plus ça va mal dans les ondes, mieux ça va la maison. La maison est le lieu où l’on évite les incendies, les inondations, les élections truquées, les conflits meurtriers, les épidémies, les tremblements de terre, les tsunamis, les faillites. Plus ça va mal pour les peuples, mieux ça va pour les individus.

    
La politique est le point de rencontre entre une volonté individuelle de se rendre visible socialement par des comportements simples : élections, discussions, manifestations, pétitions, et des pouvoirs abstraits, des idées générales qui permettent à des millions d’hommes de clamer ensemble les mêmes mots alors qu’ils ne se sont jamais rencontrés.

Nous le savons. Nous nous en plaignons, en groupe, en cercle. En désintoxication. Mais tout semble vain. La bêtise triomphante. Ne pas se plaindre. Ne pas déplorer. Respirer, réfléchir. Travailler.

Le  pire, sous nos yeux, est le fait de nationalistes cagoulés, avec des fusils brandis, des matraques agitées, des drapeaux au vent. Pourquoi faut-il que partout les nationalistes extrêmes, militarisés, qui veulent en découdre, qui veulent se sacrifier pour la patrie, grande comme la Russie, ou une patrie comme la Transilvania, ou Transnistrie, pourquoi faut-ils qu’ils portent des cagoules, qu’ils soient des hommes cagoulés que des femmes applaudissent parfois ou nourrissent de sandwichs et de bortsch chaud ? Pourquoi doivent-ils retrouver les cagoules qui ont servi aux républicains irlandais de Belfast, aux etarras du Pays basque, aux soldats de l’ombre à Bastia ? Quel que soit le climat, les belliqueux portent cagoule. En Afrique, les mêmes aimeraient porter des cagoules signes de la connerie militarisée, mais il fait vraiment trop chaud. Ils portent des treillis au lieu de cagoules.

Entre les populismes et les nationalismes le point commun est la préférence nationale. La préférence nationale n’est pas seulement une politique restrictive de répartition des richesses. Elle est beaucoup plus. Elle dit au dernier des derniers, aux plus démunis, culturellement, matériellement, aux plus à la dérive, aux plus galériens, à tous ceux que les nantis appellent le peuple pour le glorifier ou le mépriser, elle leur dit : vous n’êtes rien, mais avec nous vous serez tout. Des étrangers vous ont dépouillé, vous maintiennent dans la sujétion, dans le chômage. Parce que vous appartenez à la nationalité moldave, vous qui êtes les derniers, vous serez les premiers.

Pendant une bonne partie du vingtième siècle, le socialisme et le communisme avaient joué ce rôle, en concurrence avec les nationalismes. Ils disaient aussi que les riches, les nantis, les patrons, maintenaient le peuple dans la misère, et qu’en se débarrassant des exploiteurs, le peuple accéderait au pouvoir et serait heureux. Les socialistes et les communistes ne portaient pas de cagoules car ils attribuaient le rôle moteur à des mouvements de masse et non pas à des comploteurs armés dont ils se méfiaient. Ils agissaient donc au grand jour. Même quand ils arrivèrent au pouvoir et arrêtèrent et torturèrent des millions, ils agissaient à visage découvert, leurs victimes les reconnaissaient dans la rue quand elles étaient parfois libérées.

Dans les pays où ils n’étaient pas au pouvoir, le socialisme militant était le grand espoir des classes populaires. Il était l’école, l’université, le centre de formation, de ceux qui n’allaient ni à l’école ni à l’université. Le nationalisme leur offrait parfois des accès à la langue, la littérature, les chansons militantes et des cagoules qui leur permettaient d’échapper à leur destin.

Pour combattre ces dérives qui sont de réelles menaces, il ne faut rien céder, pas un pouce, dans le combat des idées. Contre les national-populismes de droite et de gauche. Contre l’idée que l’identité pourrait être de gauche et qu’il faut même l’arracher à la droite. Ces mouvements s’adressent et mûrissent sur les rumeurs, les simplifications, les contre-vérités, les évidences de bazar. Ils s’adressent à ceux qui sont les moins bien armés intellectuellement, politiquement, culturellement, pour résister aux discours de haine.

Etre en colère. Quand Alain Finkelkraut, qui a fait toute sa carrière à l’Ecole Polytechnique, une école qui pendant des siècles a fermé sa porte à la moitié de l’humanité, et continue de filtrer socialement ses élèves, n’a jamais eu un mot pour dénoncer ce communautarisme-là, se met à trembler quand il aperçoit un voile dans le couloir d’une université.

Résister, c’est d’abord dire, inlassablement, que la situation des sociétés que nous connaissons a évolué vers le mieux. Sorties de pauvreté, niveau de vie, espérance de vie, éducation, santé, le monde va mieux et parce qu’il va mieux, résiste et résistera toujours plus aux discours de haine préférentielle.

Résister, c’est refuser de prendre au sérieux les élans qui s’appuient sur les ignorances, les bêtises qu’ils soient Mélanchonistes, communistes, islamistes, frontnationalistes.

C’est inlassablement demander que le parti socialiste (et les autres partis) ressemblent à la société qu’ils ont l’ambition de conduire. Et de gouverner. Contre le cumul des mandats. Contre les évitements, les replis, les entre soi. Qu’un syndicaliste candidat pour les élections ne soit plus un événement.


mardi 13 mai 2014

une député PS au Pays basque



Sylviane Alaux manifeste à Bayonne pour demander la libération d’un  prisonnier basque. Elle participe souvent à des manifestations de soutien aux prisonniers basques en France. Mais jamais aux manifestations de soutien aux élus du Pays basque menacés par l’ETA. C’est sans doute une question d’emploi du temps. Elle n’a pas eu le temps non plus de soutenir par un simple message la liste de Guy Lafite aux élections municipales. Elle n’a pas eu le temps non plus de le féliciter publiquement pour son élection avec quelques élus de gauche sur une liste qui a battu le candidat UMP.

Mais ne mélangeons pas tout. Revenons au Pays basque. Je lui demanderais d’ajouter à son soutien une petite phrase, toute simple : « je demande pour les prisonniers basques les garanties judiciaires que l’ETA a refusé à ses victimes ».

C’est avec cette pancarte et avec cette phrase que je participe aux manifestations des nationalistes à Biarritz et chaque fois je me fais bousculer, on m’arrache la pancarte et on me demande de partir. Pourquoi ?


            On y va ensemble la prochaine fois ?

victoire électorale à Biarritz suite


La victoire électorale de la liste centre gauche contre la liste UMP est due, me semble-t-il à une victoire des idées sur la vision de la ville. Le programme fondé sur l’idée de développement économique, de construction de logements pour contrecarrer le dramatique exode des familles etc. Mais pas seulement.

D’autres événements ont préparé la victoire d’une liste progressiste contre une liste de régression. Rappelons-nous, l’énorme succès de la manifestation contre Mgr Aillet, où se retrouvèrent les hommes politiques qui feraient plus tard une alliance victorieuse. Le représentant de l’UMP était absent. Voyez aussi l’impressionnant succès des réunions de chrétiens contre l’intégrisme. Voyez le succès des conférences à l’UTLB, du café philo, où l’affluence ne cesse de grandir, où des gens apprennent à réfléchir ensemble. Voyez le succès répété du FIPA et du Festival du film latino, dont les débats et les programmations ne vont pas vraiment dans le sens d’une crispation identitaire.

Dans ces conditions sont apparues ô combien dérisoires les tentatives de construire à Biarritz une « droite décomplexée ». Les petits Copé et les petits Sarkozy locaux parlaient sécurité, agitaient la menace du drapeau rouge sur l’hôtel de ville. Ils ont été battus parce que Biarritz ne ressemblait pas à leurs peurs.

Le succès politique s’inscrit en aval de ce remue-méninge collectif. Il doit se placer en amont d’autres foyers. 


dimanche 11 mai 2014

goutte du nord et corée rouge

Aujourd’hui se côtoient des marchés autorisés (sous contrôle de la police) et des marchés noirs. C’est dans les provinces frontalières que le développement de cette économie parallèle a été le plus marqué. « Dès que j’avais un moment de libre, j’empilais les couches de vêtement sur moi, prenais ma fille sur le dos et filais au marché. J’installais mon étal, je le repliais dès que la police arrivait. Quand je me faisais prendre, les policiers confisquaient mes produits ».


Ce n'est pas la Goutte d'Or.libération 10 mai 2014 témoignage d'une exilée de la Corée du Nord.

samedi 10 mai 2014

obstination

Par exemple, des détails, mais comme ils comptent. Mon gouvernement a supprimé la demi-part pour les veufs et divorcés qui ont élevé des enfants. Cette demi-part, je l’ai toujours considérée comme un privilège scandaleux pour les classes moyennes plus, dont les enfants sont partis vivre leur vie, faire carrière et les parents, continuent tranquillement à voir leur impôt diminué d’une demi part qui leur permet de payer des sports d’hiver aux petits-enfants. Il n’y a pas eu de manifestations de grands-parents en colère ou de divorcés furieux ou de veufs enragés. Donc cette demi-part a été supprimée, je vais payer mille euros d’impôt en plus et je dis, bravo. Ça c’est une politique de gauche.

Le même gouvernement a reculé devant la suppression des allocations familiales à familles aisées, ces allocations qui permettaient d’envoyer les petits-enfants en séjour linguistique à Salamanque ou de leur payer le permis de conduire. Il y eut des frémissements d’associations familiales qui hurlaient aux atteintes à la famille et le gouvernement a vite renoncé. Donc ces familles pourront continuer d’envoyer leurs petits-enfants en séjour linguistique à Salamanque, alors que s’ils étaient veufs ou divorcés, ils perdraient leur demi-part qui d’une certaine manière était le prix du péché. Pour les divorcés du moins.

Nous sommes autour de la table. Nous savons ce qu’il faut faire, nous avons l’expérience. Nous ne sommes pas  contents de nos gouvernants, nous savons ce qu’il faut faire mais qu’ils ne font pas. Nous savons qu’il faut une salle de consommation pour les usagers de drogues. Qu’il faut dépénaliser le cannabis. Mais s’ils font ce que nous souhaitons, ils ne seraient pas réélus, peut-être même pas élus. Nous ne sommes pas en colère, mais un peu perdus. Il nous semble quand même que de temps en temps, un peu de courage et d’obstination aiderait à dégager l’horizon.


jeudi 8 mai 2014

Lechovo

Je sais, je sais, c’est peut-être trop. Mais de temps en temps une piqure de rappel. Un vaccin avant l’hiver. Ce n’est pas d’hier, c’est d’aujourd’hui que les nouvelles tombent. En Ukraine, les rebelles russophones protègent les monuments de l’époque soviétique contre les Ukrainiens. Et surgit une photo où dans une ville qui se nomme du nom de Thorez, je vois les russophones partisans de Poutine protéger un énorme buste de Maurice Thorez, l’homme de France que nous aimions le plus. Comme ils protègent les statues de Lénine et de Staline. L’homme du monde que nous aimions le plus. A qui nous offrions des cadeaux pour le 70ème anniversaire.

Quelques jours après, me tombe dans les mains une brochure qui se nomme « Le cimetière mémoriel de Levachovo ».

Le deuxième plan quinquennal 1933-1937 devait se conclure par la « liquidation définitive des éléments capitalistes ». Il fallait donc se débarrasser des « éléments capitalistes ». Le 2 juillet 1937, le bureau politique proposa que soient soumise au comité central une évaluation du nombre des individus qui devaient être fusillés et de ceux qui devaient être déportés. Chaque république territoire ou province de l’URSS recevaient des objectifs chiffrés. Ceux de la première catégorie devaient être fusillés. Ceux de seconde catégorie, devaient déportés ou emprisonnés. Quand les familles recevaient une notification : emprisonné sans droit de correspondance, leur proche était de la première catégorie.

A cette ampleur des exécutions les cimetières n’étaient pas préparés. On creusa donc des fosses communes. Et des recherches, des fouilles, permirent de retrouvèrent des fosses communes, notamment à Levachovo. Qui devint lieu de pèlerinage.

Parmi les citations du livre d’or, les auteurs de la brochure n’ont relevé aucun nom de responsable politique français.

Si un jour je vais à Levachovo, j’inscrirais sur le livre d’or : « j’ai été complice ». Signé, un ancien communiste français.


lundi 5 mai 2014

irlande

Gerry Adams a été rattrapé par l’un des meurtres les plus abominables de la période dite des « troubles » en Irlande du Nord. Jean Conville, veuve et mère de dix enfants a été abattue par l’IRA qui la soupçonnait d’être une informatrice à la solde des Britanniques parce qu’elle avait soigné un soldat anglais blessé, à la porte de son domicile. La guerre est terminée depuis 1998 mais elle laisse de graves séquelles, qui se révèlent dans les recherches historiques, dans les interminables procès comme celui de Bloody Sunday. Pourquoi Gerry Adams est-il ainsi convoqué pour une affaire qui remonte à plus de quarante ans ? Le cessez-le-feu n’était-il pas fondé sur l’amnistie et la libération de tous les protagonistes ? Ou bien certaines atrocités ne souffrent-elles pas d’être prescrites ?

Ce qui se passe sous nos yeux n’est pas un épisode d’un feuilleton policier sur les affaires classées. C’est une affaire politique. Pour tenter de comprendre, il faut remonter aux origines du conflit. En 1969, le mouvement pour des droits civiques nord-irlandais demandait la fin des discriminations que subissaient les catholiques. C’était un mouvement pacifique, qui demandait l’intégration d’une minorité discriminée dans la démocratie britannique. Pour les républicains, ces revendications étaient trahison des idéaux des ancêtres qui demandaient réunification de l’île et le départ des Britanniques. Par des actions militaires ciblant les policiers et les soldats, l’IRA  recréa le conflit militaire éternel et la province s’enfonça dans trente ans de guerre civile. Trente ans plus tard, 3500 morts plus tard, des milliers d’années de prison plus tard, aucun des objectifs affirmés n’était atteint et la guerre s’est arrêtée. Une minorité de républicains se rappelaient les engagements fondamentaux et clamaient que 3500 morts pour une voiture de fonction était un coût exorbitant.  

Les dirigeants républicains sont pris dans cette contradiction. Pour justifier le cessez-le-feu, il faut reconnaitre que la voie de la lutte armée fut une tragique erreur. S’ils poussent la réflexion jusqu’au bout, ils verront que les revendications autonomistes sont les plus avancées là où le mouvement  national a refusé le recours à la violence armée, au Quebec, en Ecosse, en Catalogne.  Ils doivent alors admettre que toutes les victimes étaient « innocentes », tous les assassinats étaient dramatiques, toutes les prisons des temples de l’inutile.

Parmi les dirigeants républicains, très peu ont eu ce courage. Ceux qui l’ont eu ont été dénoncés comme des traîtres, des repentis. Ils ne sont guère écoutés. Allez dire aux familles des morts, des emprisonnés, que toutes les grèves de la faim, les milliers d’années perdues dans les cellules de Long Kesh, les années de cavale, que tout ça n’était pour rien.

Contrairement donc à ce qui apparaît  l’affaire de Jean Conville ne révèle pas un  jugement négatif sur les années de plomb. Jamais Gerry Adams n’a exprimé aucun regret sur le choix tragique de la violence armée. L’affaire Jean Conville le confirme. Si certains assassinats sont particulièrement abominables, c’est parce que la plupart des exécutions ne l’étaient pas.


Maurice Goldring professeur en études irlandaises. Auteur de l’Irlande, histoire, société, culture, éditions La découverte.

jeudi 1 mai 2014

La durée d’une sottise ne la transforme pas en justesse



Depuis le classement en ZSP, pour la première fois depuis vingt ans, le prix du mètre carré commence à baisser dans la Goutte d'Or Je n’ai en revanche aucune indication chiffrée, mais des nouvelles de proches semblent montrer un début d’exode des couches moyennes. A vérifier.

Ce sont là de très mauvaises nouvelles pour l’évolution du quartier.

Le député socialiste, Jean-Jacques Urvoas, a fait partie d’une délégation de six députés socialistes à l’invitation de la ville de Montréal pour étudier la police de proximité en février 2014. Il serait utile de l’inviter à présenter les résultats de ce voyage aux sections socialistes du quartier. C’est très exactement le contraire de la ZSP. (voir l’article de Sonya Faure, « à Montréal, une police bien policée », Libération, 30 mars 2014.)