À
Biarritz, quatre candidats qui postulent
vraiment à la mairie. Lafite, Veunac, Brisson. Plus Saint-Cricq. D’autres
candidats partent pour protester, pour prendre date, pour postuler pour
témoigner.
Brisson
est le candidat UMP pur jus, qui exclut de l’UMP les UMP qui soutiennent Veunac
à Biarritz ou Bayrou à Pau. Brisson, c’est la restauration d’un pouvoir de
droite conservatrice, précautionneuse, frileuse, sans ambition, repliée sur des
protections anciennes. Brisson est le seul candidat qui n’a pas participé à la
manifestation en faveur de la laîcité républicaine à Biarritz, pour le mariage
pour tous, contre Mgr Aillet, évêque restaurateur de Bayonne. Si Mgr Aillet
était électeur à Biarritz, pour qui voterait-il?
Michel
Veunac voudrait se présenter comme l’héritier de Didier Borotra, mais il se
cherche, à la fois dans son programme et sa stratégie. Il a intégré dans sa liste
des centristes et des militants à la droite de Brisson. S’il ne fait pas un bon
score au premier tour, sera-t-il tenté par un ralliement ?
Guy
Lafite est le continuateur d’une gestion apaisée de la ville, regroupant des
éléments divers, mouvements de gauche et militants associatifs, réunis par l’ambition
d’une vie touristique et culturelle de qualité, d’un accueil de la population
dans sa diversité sociale par la construction de logement sociaux, d’une
modernisation de la gestion par une meilleure répartition des services dans l’agglomération.
Les
réseaux sociaux, livre des visages, gazouillis ou blogues, restent sans voix. Ils
ne nous aident pas à choisir. Ils refusent les discussions, les confrontations.
Est-ce le média qui adoucit les mœurs ou les candidats qui ne veulent pas
croiser le fer ?
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