Les économistes et les sociologues qui
dénoncent les banques et les institutions européennes dans la crise grecque
actuelle font généralement partie d'universités et de centres de recherches qui
disposent d'un budget alloué soit sur fonds publics, soit sur financement
privé. Avec cet argent, ils paient les salaires, reçoivent des étudiants,
organisent des colloques... Naturellement, ils demandent plus, mais doivent se
débrouiller avec ce qu'ils ont. Rares,
exceptionnels, inouïs, les cas où une université ou un centre de recherches se
déclare en faillite, car l'Etat nommerait alors un administrateur et c'en serait
fini de l'autonomie universitaire. C'est déjà arrivé et le bailleur de fonds
finance alors l'institution à condition qu'elle fonctionne à l'intérieur du
budget alloué.
C’est pourquoi les économistes et
les sociologues qui dénoncent les banques mondiales et européennes, lorsqu’ils
administrent leurs centres et leurs universités, sont très soucieux de
maintenir un équilibre financier qui leur évitera de faire faillite.
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