Lecture d’une thèse
sur l’IVG en Irlande. La doctrine de l’église catholique est immuable. L’acte sexuel
vise à la reproduction et doit donc se réaliser à l’intérieur d’une institution
sacrée, le mariage. Tout ce qui sort de la norme est diabolique et soumis à
excommunication. L’onanisme, l’emploi de produits contraceptifs, l’adultère, la
sodomie, le coïtus interruptus, l’homosexualité, la pédérastie, le viol d’enfants
de chœur par un prêtre, sont excommunicables. L’IVG est pire que tout, parce qu’elle
combine un crime contre une vie sacrée (l’enfant à naître) et toutes les formes
de refus listées ci-dessus.
Ces règles ont été
élaborées dans les siècles passées par des assemblées dont les femmes étaient
exclues. Un ecclésiastique déclare que la jeune fille violée par un proche
parent, à l’âge de quatorze ans et enceinte d’un enfant handicapé à la suite de
ce crime, doit conserver l’enfant et se le chuquer toute sa vie. Si encore l’homme
qui édite les règles en subissait les conséquences, c'est à dire qu’il élèverait
vingt-quatre sur vingt-quatre un enfant trisomique, mais pas du tout, il
interdit l’interruption de grossesse et donne le paquet à la mère. Il inscrit
dans la constitution irlandaise que le rôle de la femme est d’abord de s’occuper
du foyer et de ses enfants. Elle doit donc subir le viol et élever l’enfant
subi. L’ecclésiastique continuera de sauter impunément des enfants de chœur.
Mais tout ça ne me
regarde pas. Personnellement, que les catholiques et leurs institutions se
fixent des règles et s’y tiennent ou les transgressent, ne me gêne pas. Ils se
masturbent, ils vont se confesser, c’est leur affaire. Ce qui me gêne, c’est qu’ils
veulent imposer leurs règles de vie à l’ensemble de la société, donc aussi à
ceux qui ne partagent pas leur foi.
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