Départ de
Stansted à Biarritz. Passage sous le portique. La sonnerie se déclenche. J’avais
enlevé ma ceinture, mon téléphone, ma veste, mes chaussures. La sonnerie chaque
fois stridule. Et puis je me rappelle. Ma prothèse. Je dis, j’ai une prothèse.
On me laisse passer. Cette prothèse n’a pas déclenché d’alarme quand j’ai pris l’Eurostar
pour Londres. Nous sommes mieux protégés en avion qu’en train, ou mieux protégés
de Stansted à Biarritz que de Paris à Londres.
Un djihadiste
implanté d’une prothèse aura plus de difficultés à mourir pour Dieu qu’un
djihadiste sans prothèse. Seigneur, est-ce juste ?
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