Le
congrès du PS aura lieu en juin.
Dans
la salle d’Anglet, le mardi 7 avril 15, une tribune avec neuf contributeurs. Dont
huit sont sur les positions des frondeurs. Et ça tape, tape, tape, c’est leur
façon d’aimer.
Ils
sont dans l’opposition à un gouvernement de gauche qui maintient l’équilibre
entre de fortes contraintes nationales et internationales et la protection des
catégories les plus fragiles. Les aides aux plus pauvres ont augmenté, mais ils
disent que Hollande n’est pas de gauche. Les allocations familiales sont
réduites pour les cinq cent mille familles les plus riches, mais Hollande n’est
pas de gauche.
Ils
disent que l’électorat socialiste nous quitte parce que Hollande n’est pas de
gauche. Mais ceux qui à l’extérieur du PS reprennent leurs arguments obtiennent
environ cinq pour cent des voix. Qu’importe.
Ils
disent aujourd’hui que Jospin a fait une politique de gauche, mais combien
disaient le contraire à l’époque ? Tous les partenaires qui avaient
partagé les responsabilités ont mené campagne contre sa politique, ils ont
tapé, tapé, tapé, on connaît le résultat.
Les
frondeurs à la tribune ne supportent pas de prendre des responsabilités. Ils s’épanouissent
dans l’opposition. Ils attendent avec impatience les prochaines défaites. Ils
détestent tous les socialistes qui ont été au pouvoir, Blair, Schröder, Schmidt,
Felipe Gonzales, Luis Zapatero et aiment les dirigeants socialistes qui n’y sont
plus. Même Tsipras, qui était si séduisant dans l’opposition, commence à perdre
ses couleurs.
Alors
ils tapent, tapent, préparent les prochaines défaites, les prochaines périodes
où ils pourront enfin participer à de belles manifestations et à de superbes
échecs électoraux.
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