Chère Sylviane Alaux,
chère Colette Capdevielle, vous allez manifester demain pour le rapprochement
des prisonniers basques. Vous refusez, et je vous en sais gré, la déchéance
nationale qui introduit des différences entre citoyens français. Mais qu’est-ce
qui vous prend alors d’établir de telles différences entre « basques »
et « français ». Un prisonnier basque condamné pour avoir tué un
gendarme aurait-il des privilèges par rapport à un prisonnier « français »
emprisonné pour trafic de drogues ? J’ai habité vingt-cinq ans dans le
quartier de la Goutte d'Or. Jamais ses habitants, ses élus, ses associations n’ont
manifesté pour le rapprochement des terroristes islamistes de leur famille. Il
a fallu que je vienne habiter à Biarritz pour constater que les frères basques des
djihadistes obtiennent une solidarité ethnique que la population de la Goutte
d'Or refuse aux terroristes.
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