Le retour
des grandes puissances.
Contre le
danger de l’impérialisme nazi, les puissances démocratiques et soviétique ont
fini par s’allier et former un front commun. Et l’emporter.
Contre la
menace soviétique, les puissances occidentales ont appris à s’unir, à répliquer
ensemble, sur le plan économique, politique, militaire. Et l’emporter.
Aujourd’hui
on assiste au retour des grandes puissances, la Russie de Poutine, les États-Unis
de Trump, la Chine… L’égoïsme, l’agressivité. La seule résistance possible est
l’affirmation d’une solidarité, le renforcement des alliances. Chaque pays
européen seul ne pourra pas faire face. C’est pourquoi Poutine et Trump
cherchent par tous les moyens à disloquer l’Europe, à dissoudre les traités
économiques, politiques, militaires.
À l’intérieur
des pays européens se développe un esprit munichois, qui pense pouvoir nouer
des alliances isolées, qui se résignent à être mangés séparément au lieu de
résister collectivement. Le Brexit et le lâche soulagement qu’il a provoqué en
est un exemple. En France, la résignation porte les noms de Mélenchon et de
Marine Le Pen. Ils admirent les mesures protectionnistes de Trump ou les replis
nationalistes de Cuba et du Vénézuela. Comme naguère Daladier et Chamberlain,
ils montrent les muscles pour masquer leur résignation. Ce sont les Munichois d’aujourd’hui.
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