Zone
de sécurité prioritaire
Retour de Biarritz,
mercredi 5 févr.-14. Avec ma valise à roulettes, je passe rue Richomme. Une
patrouille de trois policiers me précède. Elle rencontre, devant le chantier
une patrouille de trois CRS. Ils sont six, ils s’arrêtent et discutent. Je leur
dis bonjour, messieurs. Ils répondent bonjour. Je leur demande s’ils ont l’impression
de faire un travail utile dans le quartier. Ils me répondent non. Avec un bel
ensemble. C’est démoralisant ? Oui, c’est décourageant. J’invite les
habitants de la Goutte d'Or à faire eux-mêmes l’expérience. Ceux qui sont aux
premières lignes de la Zone de sécurité prioritaire ne comprennent pas ce qu’ils
font, ont l’impression de perdre leur temps, d’être inutiles.
Les élus avaient
promis une rencontre mensuelle entre policiers et un groupe d’habitants. Rien
ne s’est passé.
A nouveau,
je demande que la Zone de sécurité prioritaire de la Goutte d'Or redevienne un
quartier. Avec la poursuite d’une politique de la ville qui a fait ses preuves,
y compris dans le domaine de la sécurité.
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