Dans le même temps, les élections municipales
portent une nouvelle équipe au pouvoir à Biarritz et un nouveau gouvernement à Paris.
Il est donc possible pour un observateur participatif engagé d’observer de manière
participative et engagée la constitution d’une équipe en responsabilité et
finalement, de constater de manière participative et engagée que les
différences sont minimes.
Les programmes comptent, les engagements
politiques, bien entendu. Mais les postes et ceux qui les occupent comptent
aussi. Pas de victoire sans alliance. Les alliances se font sur la base de compromis
et de promesses. Promesses de cap politique, promesses de postes. Un chef
politique est celui qui est en capacité d’attribuer des postes et des crédits. Les
ambitions et les convictions se heurtent, les promesses ont dépassé le nombre
de postes, les prétendants attendent près du téléphone, les élus boivent
champagne, les oubliés boivent potion amère.
Il arrive que cette logique aille jusqu’au
bout de l’absurdité. Le nouveau patron fixe le nombre des adjoints et des
délégués sans attribution de compétences. On ne connaît que le nombre et pas
leur attribution ni le nom de ceux qui vont occuper les postes. Les postulants sont contents d’avoir été choisis mais ils ne
savent pas dans quel domaine ils vont exercer leur énergie.
Ensuite il faut gouverner la ville et le pays
avec une équipe qui a parfois oublié les engagements dans ce tourbillon
post-électoral.
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