dimanche 1 juin 2014

bavardages

Bavardages : paroles pour se faire plaisir

Nous sommes partie prenante d’une Europe qui est majoritairement à droite. Nous sommes gouvernés en France par une équipe gouvernementale composés d’individus individuellement compétents et sympathiques qui collectivement forment une équipe de bras cassés qui n’arrêtent pas de s’excuser d’être au pouvoir. Telle est la réalité.

Dans  l’Union européenne, la qualité de vie, le degré de protection sociale, sont très élevés. Dans cette Europe, les partis réformistes de gauche qui arrivent au pouvoir sont contraints à des politiques budgétaires rigoureuses.  Ceux qui lâchent la bride sont chassés du pouvoir pour longtemps.

Cette politique provoque un mécontentement généralisé. Les privilégiés crient à la ruine, les plus pauvres ne peuvent plus attendre, les classes moyennes sont étranglées. S’ajoutent à ce mécontentement les discours indignés d’une partie des députés et des membres du parti socialiste. Plus les militants qui rasent les murs.

Etant donné que ce gouvernement ne changera pas fondamentalement de politique, s’époumoner pour un changement de politique ne peut avoir qu’un seul sens : il faut que le gouvernement socialiste parte et qu’il soit remplacé par la droite. Tout le monde pourra alors manifester son mécontentement.

Je fais partie des satisfaits. Je vais payer mille euros d’impôts en plus et comme je suis dans la tranche des dix pour cent les mieux payés en France, je trouve ça juste. D’autant plus que de l’autre côté de l’échelle, les moins payés vont être revalorisés.

Si ceux qui payent mille euros d’impôts en plus manifestent en même temps que les plus modestes qui trouvent que leur revalorisation n’est pas suffisante, il y aura beaucoup de monde dans les rues.

Mon bavardage à moi est de dire qu’en deux ans, le gouvernement socialiste a obtenu de bons résultats. Il a réformé, réduit le déficit. Réciter le catalogue ne convainc personne. Mais si un gouvernement aussi maladroit, aussi incompétent, aussi peu convaincu, obtient de tels résultats, on peut rêver de ce que serait la situation si nous étions gouvernés par des socialistes à la fois sociaux-démocrates et convaincus du bien-fondé de leur politique.


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