Devant les
marches du métro Barbès, nous sortons du cinéma Louxor après avoir vu Map to the Stars. Je marche devant avec
ma canne. Brigitte le voit. Un jeune qui me palpe le derrière pour repérer mon
portefeuille. Elle l’interpelle. Arrêtez, je vous ai vu. Elle a vu aussi son « veilleur »
qui lui a fait signe de me suivre. Bonne cible. Elle se met à crier. Elle
interpelle aussi son veilleur. Elle est en colère. Je saisis mon téléphone et
je dis j’appelle la police. Puis je parle au plus jeune, qu’est-ce que tu fous
là ? Tu fous ta vie en l’air. Barre –toi. Je crie. Le marchand de journaux
me soutient. Vous voyez ce que je dis aux réunions ? il faut des flics en
permanence, sinon, ça ne marche pas.
S’il y a en
permanence des voyous, dealers, vendeurs de cigarettes et pickpockets, il faut
en permanence des flics pour les surveiller, les arrêter, les dissuader. Une patrouille
de temps en temps ça ne marche pas.
Autour de
Barbès, les mêmes mouvements, les mêmes inutilités. Parfois, les vendeurs ont
disparu et le chemin est dégagé vers le marchand de journaux et la bouche de
métro. Parfois, il faut pousser et crier pour passer.
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