Résultats
de la partielle à Besançon. FN en tête, 35 % PS 30 et UMP 25. Le Front de
gauche 3%. Il en faudrait beaucoup moins pour empêcher Mélenchon de parader sur
les estrades comme le candidat providentiel pour les présidentielles de 2017.
Le
candidat socialiste n’était pas un « frondeur ». Suppléant de Pierre
Moscovici, partisan de la politique suivie par le gouvernement Hollande-Valls. Il
n’a pas caché ses positions pendant la campagne.
Le
FN avec ses 35% est-il « aux portes du pouvoir » ? J’espère ne
pas me tromper, mais je n’y crois pas. Le FN aujourd’hui est le PC des années
cinquante. Premier parti de France, mais inapte à rassembler suffisamment pour
gouverner. Des mairies, peut-être des départements, des colonies de vacances où
l’on chantera Marion Maréchal nous voilà. Mais de même que la France des années
cinquante accordait un tiers de ses voix au PCF, elle sentait plus ou moins clairement qu’accorder
le pouvoir suprême au PCF ouvrait de sinistres perspectives. Aujourd’hui, une
majorité de Français éprouve la même méfiance profonde à l’égard du nationalisme
social qui est maintenant la marque du FN.
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