Le
conseil fédéral du PS 64 a voté à la quasi-unanimité pour le projet d’EPCI (Sud-ouest 27 octobre 15). Selon Sylviane
Alaux, député, ce vote représentait « un gros risque », mais le
résultat est un « grand moment ». Pour Frédérique Espagnac, ce vote
respecte les « identités du département ».
Il
manque quelques éléments à ce compte-rendu du conseil fédéral. D’abord, que des
sections socialistes ont voté contre l’EPCI, que d’autres n’en ont même pas
discuté. Dire que les élus socialistes vont suivre le conseil fédéral est donc
pour le moins hardi.
Il
reste qu’une cinquantaine de membres du conseil fédéral ont voté leur soutien
au projet d’EPCI. Sans discussion sur sa cohérence, sa faisabilité. Il reste
dans le compte-rendu un seul argument : l’EPCI « respecte les identités
du département ».
Dans
une atmosphère politique difficile, le PS fuit les difficultés en se réfugiant
dans le respect identitaire. Ce fut déjà le centre de la campagne des élections
départementales, où il fallait « respecter le territoire », avec les
résultats que l’on connaît.
Quand
on respecte l’identité plus que les principes, on ne perd pas seulement les élections,
on perd aussi tous les repères.
S’il
y a un parti qui doit fonder sa politique sur des principes universalistes, de
solidarité, de républicanisme, ce devrait être le PS. Que les autres partis bredouillent
pour de mesquins calculs électoraux, c’est leur affaire. J’attends mieux du PS.
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