Hospitalisé
entre le lundi 18 novembre et le lundi 25 novembre à l’hôpital Beaujon. Les
consultations de préparation à l’intervention, les renseignements donnés m’ont
donné toute satisfaction. L’intervention a été efficace et les objectifs ont
été atteints. Pourquoi alors reste-t-il de mon séjour le sentiment aigu de ne
pas avoir été traité comme il fallait ?
S’agit-il de l’environnement ? Une
chambre à deux lits. Sans toilettes et sans douche. Des toiles d’araignée, des
stores qui tenaient avec des bouts de scotch ? Sans doute. Je ne parle pas
de la nourriture. Plus grave : la sonnette d’appel en panne. Mais
surtout, un énorme déficit de communication. Après l’intervention, des visites
rapides et rares d’un interne. Des informations qui ne passaient pas entre les
équipes. Une ordonnance de sortie donnée aux ambulanciers, même pas au malade.
Aucune visite de sortie.
Il
vaut mieux être bien soigné dans une ambiance glauque que charcuté au Ritz. J’ai
été bien soigné. Mais une équipe d’excellence qui travaille dans un
environnement dégradé se voit atteint dans son excellence.
Plus
généralement, il me semble important que les lieux d’accueil des personnes en
difficulté, médicale ou sociale, ne soit pas le miroir des difficultés
accueillies, mais projette au contraire les images d’une sortie du tunnel. Des locaux
propres et accueillants, des personnels compétents et disponibles, une
cafeteria proche, sont aussi nécessaires que l’eau fraîche.
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