La victoire
électorale de la liste centre gauche contre la liste UMP est due, me
semble-t-il à une victoire des idées sur la vision de la ville. Le programme
fondé sur l’idée de développement économique, de construction de logements pour
contrecarrer le dramatique exode des familles etc. Mais pas seulement.
D’autres
événements ont préparé la victoire d’une liste progressiste contre une liste de
régression. Rappelons-nous, l’énorme succès de la manifestation contre Mgr
Aillet, où se retrouvèrent les hommes politiques qui feraient plus tard une
alliance victorieuse. Le représentant de l’UMP était absent. Voyez aussi l’impressionnant
succès des réunions de chrétiens contre l’intégrisme. Voyez le succès des
conférences à l’UTLB, du café philo, où l’affluence ne cesse de grandir, où des
gens apprennent à réfléchir ensemble. Voyez le succès répété du FIPA et du
Festival du film latino, dont les débats et les programmations ne vont pas vraiment
dans le sens d’une crispation identitaire.
Dans ces
conditions sont apparues ô combien dérisoires les tentatives de construire à Biarritz
une « droite décomplexée ». Les petits Copé et les petits Sarkozy
locaux parlaient sécurité, agitaient la menace du drapeau rouge sur l’hôtel de
ville. Ils ont été battus parce que Biarritz ne ressemblait pas à leurs peurs.
Le succès
politique s’inscrit en aval de ce remue-méninge collectif. Il doit se placer en
amont d’autres foyers.
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