B.,
universitaire nord-américaine, a interrompu sa grossesse parce que le bébé à
venir était trisomique. Son assurance ne lui rembourse pas les frais médicaux
parce que, dit l’assurance, l’interruption n’était pas un accident, mais un
acte volontaire. B… fait un procès. Des frais de justice, des attentes, des
récits répétés de ce qui a été pour elle un profond traumatisme.
Est-ce
que tous ceux qui hurlent à la catastrophe, qui déplorent, qui condamnent,
est-ce que de temps en temps, pas tout le temps, mais de temps en temps, une
fois par mois par exemple, ou tous les six mois, pourraient d’une voix douce,
mais ferme, sans crier, rappeler les protections dont nous disposons dans notre
pays ?
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