Au lendemain des élections
régionales, nos dirigeants ont demandé que le PS devienne une grande maison
ouverte, transparente, rassemblant largement la gauche et les républicains de
progrès. Je réponds à cette demande en rendant compte publiquement des réunions
de la section.
La section du PS de Biarritz s’est réunie le mercredi 16
décembre pour fêter la victoire d’Alain Rousset et discuter de la suite. Nous
étions une vingtaine, dont quatre ou cinq nouveaux adhérents, jeunes.
Nous avons discuté des résultats à Biarritz, où la gauche se
maintient, mais le FN comme partout en France monte et les militants se sentent
un peu désarmés devant cette inquiétante avancée.
Quelques présents ont regretté le non-respect de la règle du
non-cumul des mandats.
Pour la suite. J’ai proposé d’ouvrir les réunions du PS
Biarritz aux invités, aux sympathisants. Que nos réunions soient annoncées à
l’avance.
D’ouvrir un site public de la section qui permettrait des
échanges. Par exemple, sur les arguments permettant de mieux combattre les
idées du FN. Il y a une forte demande en ce sens.
D’organiser des rencontres publics, genre cafés politiques,
dans des cafés, dans la rue, à date fixe dans des quartiers différents.
Sur le fond : au lendemain des élections régionales,
tous les responsables politiques, en premier lieu les socialistes, ont réclamé
et annoncé une autre manière de faire de la politique. Ont demandé de réfléchir
sur des alliances nouvelles. De ce point de vue, il serait nécessaire d’analyser
« esprit Biarritz » comme une de ces manières nouvelles de faire de
la politique, avec un regroupement qui rassemble partis politiques, société civile,
association…
Sur le danger de repli identitaire. J’ai proposé de mener
campagne contre toutes les formes de ce repli : Voir la Corse, où la
définition ethnique du territoire a conduit logiquement au pouvoir les
nationalistes, qui ont célébré leur victoire avec le drapeau corse. En
Martinique, la droite s’est alliée aux indépendantistes. Au Pays basque, des
élus socialistes et de droite pensent ruser avec le nationalisme en reprenant
ses revendications. Il faut mener campagne contre l’EPCI dont la mise en place
sera fêtée avec des drapeaux basques.
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