Le FN parti de guerre civile dit Manuel
Valls. A juste titre. Tous ceux qui prétendent faire coïncider citoyenneté et
appartenance ethnique privent potentiellement d’État les hommes et les femmes qui ne correspondent
pas à cette appartenance. Rien n’est plus urgent que d’obtenir alors un État
qui les protège. Protection et appartenance vont de pair. L’histoire et
l’actualité nous présentent tous les jours des conflits qui sont dus à ces
discriminations.
Le FN dans sa campagne parlait de « préférence
régionale », de soutenir les cultures locales. De créer dans les régions
un ministère de l’identité.
En Corse : avec un peu de courage,
on aurait pu inscrire l’île dans une région plus vaste. Mais les frontières d’une
île sont sacrées. Donc on a fait une région corse. Résultat : ce sont les
nationalistes qui gouvernent, au nom de la préférence insulaire. Les partis
républicains sont balayés.
Mais au Pays basque nous sommes
protégés contre ces dérives. Une longue tradition de luttes paisibles, de rejet
de la lutte armée, d’universalisme culturel, nous met à l’abri.
Je ne comprends donc pas ceux qui
relient l’EPCI à une histoire de violences. Je ne comprends pas ceux qui
affirment que l’EPCI doit être accepté sous peine de reprise de la lutte armée.
Quelle lutte armée ? Je ne comprends pas ceux qui disent que l’EPCI
permettra de consolider le processus de paix. Sommes-nous en guerre pour qu’il
y ait processus de paix ? Pourquoi certains partisans de l’EPCI tissent-ils
une toile entre gouvernance ethnique et roulements de tambour ?
A force, ils vont m’inquiéter.
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