Colette
Capdevielle à l’Assemblée nationale, inlassable avocate des djihadistes basques
demande encore une fois le rapprochement des prisonniers basques de leur
famille. Pas des prisonniers qui ont braqué une banque ou vendu de la drogue. Uniquement
ceux qui ont tué des élus et des gendarmes. L’élue socialiste n’a jamais pris
contact avec l’Association des Victimes du terrorisme. Jamais participé à des
manifestations contre les assassinats d’élus socialistes au pays Basque espagnol.
Elle n’a pas lu l’accord du 12 janvier 2016 qui a permis la libération de 35
militants indépendantistes, dont Aurore Martin. Cet accord est un document
signé par les 35 prisonniers, les juges espagnols et deux associations de
victimes. Dans cet accord, les militants basques doivent assumer leur
responsabilité dans la stratégie politique de l’ETA et accepter une
« réinsertion individuelle ». Ils s’engagent à renoncer à toute
activité en lien avec l’emploi de la violence, en souhaitant que cette
reconnaissance contribue à la réparation des dommages et des souffrances
causées aux victimes de l’ETA. Ils admettent avoir apporté leur contribution la
démarche globale de l’ETA.
Cet
accord est condamné par de nombreux indépendantistes, prisonniers ou militants.
Colette Capdevielle est donc la
porte-parole des irréductibles. Sinon, en portant l’accord du 12 janvier à la
connaissance des prisonniers basques en France, elle pourrait peut-être
contribuer à leur libération.
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