Quand
le président Macron se rend en Corse, délivre un discours de haute tenue sur
démocratie et terreur, sur nationalisme et démocratie, il invite la veuve du
préfet Erignac. Des nationalistes corses boycottent la réunion. Des
nationalistes basques discutent avec les nationalistes corses et organisent le
soutien à une liste identitaire « peuples et territoires ». En compagnie de Jean-René Etchegaray qui
représente la communauté d’agglo du Pays Basque.
Quand
Edouard Philippe rencontre Pedro Sanchez pour célébrer la victoire de la
démocratie sur la terreur d’ETA, cette rencontre est condamnée par EH BaÏ. Les autres
partis se taisent. Loïc Corrégé promet un communiqué. Guy Lafite promet un
communiqué.
Sur ces
questions, la majorité des élus se partage en deux : les blanchisseurs et
les extincteurs.
Il y a
des élus qui ne sont pas d’accord, j’en connais personnellement. Jean-Jacques
Lasserre manifeste clairement son refus d’une soumission à la gauche
nationaliste. Florence Lasserre, Alain Robert, Brigitte Pradier, ont exprimé
publiquement leur opposition. D’autres élus, comme Guy Lafite, expriment leur
opposition en privé, mais conservent un silence prudent. Ils sont capables de
grandes colères publiques sur la plage de Marbella, sur l’hôtel du Palais. Ils
préparent un communiqué remis à Loïc Corrégé. Ils nous promettent un
communiqué. Il va venir incessamment sous peu. Mais Vincent Bru n’a pas voulu. Jean-René
Etchegaray affirme que son conseil d’agglo est unanime derrière lui pour
blanchir ETA. Guy Lafite ne proteste pas. Il rédige un communiqué.
Quelques
citoyens s’expriment. Ils ont un peu de mal à se faire entendre, mais ils
poursuivent.
Quand
ils parlent dans des réunions, dans un parti, dans une association, on leur
répond assez régulièrement que ce n’est pas le sujet. Qu’il ne faut pas évoquer
ce sujet. Qu’il n’y a pas de danger identitaire au Pays Basque français.
Ainsi,
quand Vincent Bru, député de la majorité présidentielle, côtoie des assassins,
des incendiaires, des racketteurs, tous patriotes basques, ça n’a rien à voir
avec l’Europe. Quand Loïc Corrégé, extincteur
en marche, empêche la diffusion des discours du président ou du premier
ministre sur la poussée du nationalisme en Europe, ça n’a rien à voir avec l’Europe.
Quand
Vincent Bru le blanchisseur et Loïc Corrégé l’extincteur dénoncent l’inaction
des gouvernements français et espagnols en compagnie de Mélenchon, des
nationalistes corses, des identitaires bretons, de tous les adversaires de l’Europe,
ça n’a rien à voir avec l’Europe.
L’Europe
pour moi est une construction qui me protège des dangers nationalistes et
identitaires. Mon combat contre les blanchisseurs et les extincteurs est au cœur
de mon engagement européen.
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