jeudi 7 août 2014

call the police

Au mois d’août à Biarritz, les places de stationnement sont rares et chères. Les katkats tournent dans les petites rues du quartier Bibi. En revenant des courses, rue Vauréal, Brigitte repère une place, s’avance et voit une jeune fille qui agite l’index de droite  à gauche. Nous ne nous démontons pas, nous avons l’habitude. Il est interdit de privatiser un espace public, et quoi encore. Nous disons à cette jeune fille, qui de toute manière était en infraction car elle se promenait en maillot de bains, ce qui est interdit en ville, nous lui disons qu’il est interdit de privatiser l’espace public. Elle dit non, je garde cet espace pour mon ami. Je descends de voiture, calmement. Je guide Brigitte et lui dis sans crier, d’avancer. La jeune fille me pousse, je titube. Elle m’a poussé. Je crie elle m’a poussé ! Je prends mon téléphone, je tape le 17 et je crie au commissariat qu’une jeune fille m’a poussé rue Vauréal. La jeune fille s’enfuit. Je dis au standard, laissez tomber, elle est partie, les dégâts sont minimes, tu parles, dans l’état où je suis, quand on me bouscule, la douleur se situe entre six et huit. Je n’ai porté plainte, elle aurait pu prendre six mois ferme, bousculer un vieillard malade. Je dis clairement, à haute voix, à qui veut m’entendre, qu’en vingt-cinq ans de vie à la Goutte d'Or, jamais personne ne m’a bousculé. Le plus proche d’une agression physique fut un lancer de banane, dans le dos, par un consommateur de drogue à qui j’avais poliment demandé de jeter son emballage de subutex dans la poubelle. Il a fallu que je vienne à Biarritz pour qu’une jeune fille me bouscule, que je téléphone à police secours.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire