Sortu voudrait que le
Lenhendakari soutienne les blanchisseurs du Pays Basque français. Ils ne le
disent pas comme ça. Ils disent artisans de la paix d’Iparralde. Si vous dites
les blanchisseurs du Pays Basque français, vous n’êtes pas un patriote.
Le Lehendakari refuse et
maintient sa position : l’ETA doit se dissoudre, demander pardon et ensuite, les autorités verront au cas par
cas la situation des prisonniers. En liaison avec le gouvernement français. Il
affirme que les positions entre Paris et Madrid sont les mêmes sur le sujet, et
que le mouvement des artisans de la paix n’a rien obtenu. Il y aura peut-être
des décisions de rapprochement au cas par cas. Rien de plus.
La
position de La République en Marche du Pays Basque est inconfortable. Pris en
étau entre des élus Modem qui se considèrent comme des élus du territoire et
pas des élus de la nation, et les positions de l’Élysée et Matignon. Les élus locaux
de la majorité présidentielle demandent au gouvernement français ‘d’agir’, aux
côtés de Mélenchon, d’Attac et des nationalistes corses. Nationalement, les
marcheurs marchent pour l’Europe, pour une meilleure coopération entre les pays
européens pour leur sécurité. Localement, ils marchent à l’envers, condamnent
les polices françaises et espagnoles, soutiennent les djihadistes basques. D’où
une claudication typique des marcheurs des Pyrénées Atlantiques. Il ne s’agit
pas de douleur de la hanche ou d’arthrose du genou. Moi, je claudique pour des
raisons orthopédiques. Eux, ils claudiquent pour des raisons politiques.
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