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des trois sections socialistes du 18ème, rue Trétaigne. Daniel
Vaillant, Lionel Jospin, Bertrand Delanoë. C’est l’intronisation d’Eric
Lejoindre, adjoint de Vaillant, quoi va conduire la liste dans le 18ème
et sera maire d’arrondissement si la liste l’emporte. Il n’a pas de concurrent
et il n’y aura donc pas de primaires pour départager d’autres candidats.
Prennent
la parole les trois secrétaires de section, puis Eric Lejoindre, puis Daniel
Vaillant, puis Bertrand Delanoë. Pluie de compliments pour Daniel, son courage
exemplaire d’avoir pris la décision de ne pas cumuler, comme s’il avait eu le
choix. Le courage, c’est celui d’Anne Hidalgo qui avait annoncé qu’elle ne
prendrait aucun cumulard dans sa liste. Clair et net. Vaillant s’est débattu,
il souhait attendre encore, jusqu’en 2017, disait-il. Il a du s’incliner. Il
est vrai qu’il aurait pu maintenir sa candidature et créer ainsi un joyeux
bordel dans l’arrondissement. Comme disait Bertrand Delanoë à juste titre, la
conscience de l’intérêt collectif est plus forte dans l’arrondissement qu’au
niveau du gouvernement.
La
plupart des interventions concourent à montrer que les élections sont
municipales et pas nationales. La panique des militants est que les électeurs se
« trompent » d’élection et manifestent, notamment par l’abstention,
leur insatisfaction. Il faut donc s’appuyer sur le bilan des maires sortants,
Vaillant et Delanoë, et surtout pas sur le gouvernement Jean-Marc Ayrault. Seul
Didier Guillot rappelle que dans le bilan du gouvernement socialiste, il y a
les mesures pour le logement, l’encadrement des loyers, les rythmes scolaires,
le mariage pour tous, qui seront autant de marqueurs positifs de la gauche. A part
cette intervention, tout le monde se réfugie dans les municipales. Pendant les
deux heures où je suis resté dans la réunion, le nom de François Hollande n’a
pas été prononcé. Pas une fois. J’ai entendu les noms de Lionel Jospin,
François Mitterrand, pas celui de Hollande.
Ce
recul, cette distance, ne serviront à rien. Il faut se battre sur tous les
fronts, puisque nous sommes au pouvoir sur tous les fronts. Ne rien dire sur la
politique du gouvernement, aura pour effet de renforcer la méfiance et l’insatisfaction
et accroîtra le nombre d’abstentionnistes.
J’ai
fait mon numéro sur la Zone de sécurité prioritaire, et j’ai été applaudi par
un quart de la salle.
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