Colette
Capdevielle et Sylviane Alaux, élues socialistes nuance abertzale ne cessent
pas leur campagne pour la libération des prisonniers basques malades et pour
leur rapprochement de leur famille. Elles continuent de militer aussi pour une intercommunalité
basque. Quand Colette Capdevielle est allée visiter Lorenxa Guimon dans sa
cellule, elle a constaté que la prisonnière était malade mais « n’a pas
discuté sur le fond ». Ce fut une visite humanitaire.
Si
nos deux élues souhaitent la libération ou l’amnistie pour les prisonniers
basques, je leur conseille de traverser la frontière et de jeter un coup d’œil sur
l’accord du 12 janvier dernier qui a permis la libération de 35 militants
indépendantistes, dont Aurore Martin. Cet accord est un document signé par les
35 prisonniers, les juges espagnols et deux associations de victimes. Dans cet
accord, les militants basques doivent assumer leur responsabilité dans la
stratégie politique de l’ETA et accepter une « réinsertion individuelle ».
Ils s’engagent à renoncer à toute activité en lien avec l’emploi de la
violence, en souhaitant que cette reconnaissance contribue à la réparation des
dommages et des souffrances causées aux victimes de l’ETA. Ils admettent avoir
apporté leur contribution la démarche globale de l’ETA. En somme ils doivent
cautionner la thèse du juge Garzon selon laquelle « todo es ETA » qui
a permis de condamner de nombreux indépendantistes.
Cet
accord est condamné par de nombreux indépendantistes, prisonniers ou militants.
Mais si nos élues socialistes le portaient à la connaissance des prisonniers
basques en France, elles pourraient peut-être contribuer à leur libération.
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