Les
choses se compliquent. Les patriotes récemment désarmés de Sortu, ou Bildu, ou
Batasuna ou EHBaï, ou Batasuna, ceux qui publient le bulletin intégriste d’Ekaitza soutiennent l’initiative des élus d’inviter
Tarnos à rejoindre l’ACBA. Pour les partisans modérés de l’EPCI, Tarnos n’est
pas à l’intérieur des frontières sacrées du pays Basque puisque les frontières
sacrées n’incluent pas Tarnos, combien de fois faut-il le répéter ? Ils
disent, les extrémistes qui pourtant soutiennent à fond l’EPCI que le pays
Basque est « accueillant », et doit donc accueillir Tarnos, alors que
les socialistes de la frontière, Colette Capdevielle et Sylviane Alaux et Frédérique
Espagnac, alliées aux nationalistes modérés de Batasuna et de Batera, déclarent
que l’intégration de Tarnos à l’EPCI est une opération dirigée contre l’EPCI,
pour saborder les frontières sacrées. Elles sont donc plus intégristes que les
intégristes, que les héritiers des martyrs de la frontière sacrée, qui veulent intégrer Tarnos et donc remettre en question
la sacralité des frontières.
L’arbre
de la vie est plus vert que toutes les théories.
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