À mes amis qui ne comprennent pas.
Imaginez qu’en France, à la libération, en 1945, des
mouvements de résistance refusent de rendre les armes aux autorités constituées
parce que la révolution était inachevée
et qu’ils ne voyaient pas de différence fondamentale entre l’occupation nazie
et l’occupation américaine. De 1945 jusqu’en 2011, ces mouvements auraient
maintenu en France une terreur continue, assassinant des gendarmes, des
députés, des conseillers municipaux. Environ vingt-cinq mille morts, sans compter
les blessés et les dégâts matériels. Imaginez qu’en 2011, ces terroristes
décident de cesser le feu, mais n’acceptent pas de se dissoudre. Puis au bout
de cinq ans, qu’ils veulent bien rendre les armes, mais pas à la police, pas aux
gendarmes, uniquement à des intermédiaires choisis par eux.
Vous avez du mal à imaginer ? On le comprend. Pourtant,
c’est l’histoire du Pays Basque. L’ETA n’a pas voulu comprendre en 1975 que la
mort de Franco transformait l’Espagne en pays démocratique et a continué sa
campagne de guérilla qui s’est transformée en longue nuit de terreur. 850 morts
pour deux millions d’habitants, sans compter les blessés et les dégâts
matériels. En 2011, l’ETA décide de cesser le feu, mais n’accepte pas de se
dissoudre. Au bout de cinq ans, elle accepte de rendre les armes, mais
uniquement à des intermédiaires choisis par elle.
Que des mouvements terroristes en soins palliatifs
recherchent une fin moins déshonorante, c’est normal. Qu’ils trouvent des
alliés comme s’ils étaient des délinquants en recherche de réinsertion est plus
surprenant.
À mes amis qui ne comprennent pas.
Imaginez qu’en France, à la libération, en 1945, des
mouvements de résistance refusent de rendre les armes aux autorités constituées
parce que la révolution était inachevée
et qu’ils ne voyaient pas de différence fondamentale entre l’occupation nazie
et l’occupation américaine. De 1945 jusqu’en 2011, ces mouvements auraient
maintenu en France une terreur continue, assassinant des gendarmes, des
députés, des conseillers municipaux. Environ vingt-cinq mille morts, sans compter
les blessés et les dégâts matériels. Imaginez qu’en 2011, ces terroristes
décident de cesser le feu, mais n’acceptent pas de se dissoudre. Puis au bout
de cinq ans, qu’ils veulent bien rendre les armes, mais pas à la police, pas aux
gendarmes, uniquement à des intermédiaires choisis par eux.
Vous avez du mal à imaginer ? On le comprend. Pourtant,
c’est l’histoire du Pays Basque. L’ETA n’a pas voulu comprendre en 1975 que la
mort de Franco transformait l’Espagne en pays démocratique et a continué sa
campagne de guérilla qui s’est transformée en longue nuit de terreur. 850 morts
pour deux millions d’habitants, sans compter les blessés et les dégâts
matériels. En 2011, l’ETA décide de cesser le feu, mais n’accepte pas de se
dissoudre. Au bout de cinq ans, elle accepte de rendre les armes, mais
uniquement à des intermédiaires choisis par elle.
Que des mouvements terroristes en soins palliatifs
recherchent une fin moins déshonorante, c’est normal. Qu’ils trouvent des
alliés comme s’ils étaient des délinquants en recherche de réinsertion est plus
surprenant.
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