La campagne électorale est ouverte.
Anne Hidalgo réagit au pic de pollution
à Paris par la circulation alternée. Les dégâts sanitaires d’une telle
pollution sont sérieux, prouvés, déplorés.
Les transporteurs hurlent parce qu’ils
ne pourront pas livrer les cadeaux de Noël à temps. Les parents hurlent parce
qu’ils ne pourront pas déposer leur garçonnet asthmatique à l’école.
Les maladies dues à la pollution se
déclarent plusieurs années plus tard, bien après les prochaines échéances
électorales. La présidente LR de l’Île-de-France, Valérie Pécresse hurle avec
les loups et reproche à la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo de prendre
des mesures de bien public dont les effets sont lointains et invisibles, car une
absence d’asthme, une non-déclaration de cancer du poumon, sont moins
spectaculaires qu’un embouteillage. Ajoutons que le candidat de Valérie
Pécresse aux présidentielles est un fan de formule 1 et tout ce qui réduit la
vitesse des automobiles le hérisse.
Si j’ai vécu aussi longtemps, c’est grâce
à Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo. Quand Chirac était maire de Paris, je n’arrêtais
pas de tousser. Avec Fillon aux commandes, ma bronchite va revenir et les soins
ne seront même pas remboursés.
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