Dans un
entretien à la radio Euskadi, le président
du gouvernement basque (membre du PNV), à propos des événements de Louhossoa :
« il est clair que l’ETA veut mener son processus de paix de manière
unilatérale, alors que ce processus nécessite des garanties. Il ne s’agit pas
simplement de laisser les armes et de les détruire, mais de savoir comment elles
sont détruites et à quoi elles ont été utilisées. Dans les communiqués de l’ETA,
« nous avons reçu maintes fois du mépris ». Un processus de paix a
aussi des liens avec la mémoire et la justice et pour cela, les institutions,
le gouvernement et l’exécutif, doivent en être les garantes parce qu’il y a une
législation dont il faut tenir compte. « Ce que l’on observe avec des
événements comme celui de vendredi dernier est que la proposition de l’exécutif
est sans cesse méprisée. ».
Le PNV ce n’est pas le gouvernement socialiste, ce n’est
pas Bruno Leroux, ni Rajoy. Écoutez ce qu’il dit sur les événements de
Louhossoa. Loin du tumulte du Pays Basque français. Pourquoi cette différence ?
Parce que la majorité des crimes s’est perpétrée au Pays Basque espagnol,
tandis que le Pays Basque français était relativement à l’abri. Après s’être tu
assez honteusement sur l’assassinat des élus basques en Espagne, nos élus
français endossent l’habit de missionnaires de paix. Un peu tard. J’aurais aimé
qu’ils prennent la parole quand l’ETA terrorisait la société basque, qu’ils
participent à des manifestations contre la terreur.
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