lundi 19 décembre 2016

au dela des Pyrénéés.


         Dans un entretien à la radio Euskadi,  le président du gouvernement basque (membre du PNV), à propos des événements de Louhossoa : « il est clair que l’ETA veut mener son processus de paix de manière unilatérale, alors que ce processus nécessite des garanties. Il ne s’agit pas simplement de laisser les armes et de les détruire, mais de savoir comment elles sont détruites et à quoi elles ont été utilisées. Dans les communiqués de l’ETA, « nous avons reçu maintes fois du mépris ». Un processus de paix a aussi des liens avec la mémoire et la justice et pour cela, les institutions, le gouvernement et l’exécutif, doivent en être les garantes parce qu’il y a une législation dont il faut tenir compte. « Ce que l’on observe avec des événements comme celui de vendredi dernier est que la proposition de l’exécutif est sans cesse méprisée. ».


Le PNV ce n’est pas le gouvernement socialiste, ce n’est pas Bruno Leroux, ni Rajoy. Écoutez ce qu’il dit sur les événements de Louhossoa. Loin du tumulte du Pays Basque français. Pourquoi cette différence ? Parce que la majorité des crimes s’est perpétrée au Pays Basque espagnol, tandis que le Pays Basque français était relativement à l’abri. Après s’être tu assez honteusement sur l’assassinat des élus basques en Espagne, nos élus français endossent l’habit de missionnaires de paix. Un peu tard. J’aurais aimé qu’ils prennent la parole quand l’ETA terrorisait la société basque, qu’ils participent à des manifestations contre la terreur.

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