Nouvelles du FRAI (Front régional
des abertzale insoumis).
Dans le Pays Basque français, la
moitié du département 64, une population d’environ trois cents mille personnes
est menacée par une vague nationaliste qui emporte tout sur son passage. Cette
vague charrie des patriotes (abertzale), des insoumis, des républicains et des Modem
compatibles.
Nous avons été une petite poignée
au sein du PS à s’opposer à ce lent glissement vers le sparadrap identitaire. Les
élues cherchaient à grappiller des voix patriotes, elles se sont adressées au Président
Hollande et ont obtenu le permis de construire un mur administratif autour du
territoire basque français. Le président de la nouvelle agglo s’appelle le Lehendakari
et il manifeste pour les prisonniers basques en en compagnie d’Otegi, (EH bai),
Mélenchon et Clémentine Autain…La victoire d’Emmanuel Macron compliqua les
choses. D’abord, les constructrices du mur ont été battues aux élections malgré
leur tendresse pour le Front Régional. Ensuite, les marcheurs n’ont aucun goût pour
les organisations terroristes modernes ou anciennes. Mais localement, l’accord
électoral avec le Modem a permis le succès de deux députés fortement engagés
dans la sinistre campagne pour le blanchissage de la terreur. D’où une
situation bloquée. Il faut continuer à participer au lessivage camouflé sous l’étiquette
« artisans de la paix » et en même temps ne pas heurter la cohésion
nécessaire de la majorité en place. Comment ça se passe ? Ça se passe par
le silence. On ne dit rien, on ne fait rien. Je suis abertzale, voyez mes plumes,
je suis marcheur, voyez mes poils. Vous voulez qu’on parle des victimes, aucun problème,
on va en parler. Quand comment, nous verrons. Mais là, excusez-moi je n’ai pas le temps, je dois aller visiter
une prison pour soutenir la cause des condamnés pour activités terroristes en
bande organisée que mes alliés appellent prisonniers politiques. Dès que j’ai
terminé avec cette cause, je reviens vers vous pour parler des victimes.
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