jeudi 30 novembre 2017

venezuela et mélenchon


Jean Luc Mélenchon et le Vénezuela.

Si le Venezuela était en bon état, s’il ne s’enfonçait pas dans la misère et le chaos, si les pauvres partaient en vacances au lieu de s’exiler, si les hôpitaux étaient des modèles de centres de santé, JL Mélenchon demanderait à tous les journalistes de l’interroger sur ce pays. Il dirait, aux journalistes, hein, vous ne me parlez jamais du Venezuela. Et bien moi, je vais vous en parler…

Mais comme le pays sombre, il ne veut pas en parler. Il veut bien, de temps en temps, évoquer la redistribution de la manne pétrolière aux pauvres, comme il vantait les ruissellements sociaux de la dictature castriste. Quand on le cherche, il répond impérialisme américain, violence fasciste des opposants à Maduro. Mot pour mot, idée pour idée, ce que moi, alors communiste, je répondais sur les difficultés économiques (l’impérialisme fait tout pour rendre le développement des pays socialistes difficile) ou sur les révoltes, je montrais les révoltes hongrois comme des bandes fascistes qui massacraient les militants communistes. Et j’ajoutais que j’en avais plus qu’assez que chaque fois que je voulais présenter le programme communiste, on me lançait la Hongrie ou le goulag dans les dents. Ça me mettait en colère. Et je hurlais que je serai toujours du côté des peuples contre les impérialismes.

JL Mélenchon a ainsi siphonné sans effort la mauvaise foi des avant-gardes révolutionnaires. Il déteste la société où il vit, il veut la transformer et ce ne sont pas de vilains faits comme la famine, les prisons ou les camps qui vont troubler sa campagne christique.

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