Vincent Bru, député de
la majorité présidentielle, qui a récemment rejoint la République en Marche publie
ce jour 21 novembre un communiqué sur « le chemin de la paix ». Il
reprend dans ce communiqué l’argumentaire abertzale classique : depuis le cessez-le-feu,
les gouvernements espagnols et français n’ont pas saisi l’occasion qui leur
était offerte de régler le conflit basque. C’est la raison pour laquelle des « membres
de la société civile » ont décidé de « négocier avec l’ETA » la
remise des armes. Maintenant s’ouvre une nouvelle étape incontournable
sur le chemin de la paix » la question des prisonniers. Lorsque le gouvernement
aura répondu favorablement aux revendications de Bagoaz (collectif de défense
des prisonniers basques) viendra alors le temps de la reconnaissance des
victimes et du pardon aux familles de ces victimes. Ensuite viendra la dissolution
d’ETA.
Les mots sont les mêmes, les idées sont les mêmes. D’abord
les prisonniers. La question des victimes n’est pas une étape incontournable
sur le chemin de la paix.
Selon Loïc Correge, référent LREM 64, qui a évoqué cette question auprès de la direction
nationale de la République en Marche ce
sujet très sensible, notamment après l’embrasement catalan est en cours de
discussion au plus haut niveau. À l’heure qu’il est, aucune position de la République
en Marche n’a été adoptée.
Il doit donc être affirmé nettement que la prise de position
de Vincent Bru ne correspond aucunement, à cette date, à la position de la République
en Marche.
Maurice Goldring, membre de la République en Marche (Comité de
Biarritz).
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