La douleur pèse sur la jambe et empêche de
danser. La douleur cherche des contrastes, des contraires, sous forme de
cachets de plus en plus denses qui empêchent de penser. Qui empêchent de vivre.
Des cachets qui endorment. Qui étourdissent. Qui empêchent de réfléchir. Qui
assourdissent. L’alcool est un antidouleur beaucoup plus efficace : il
aiguise la réflexion et endort la douleur au lieu d’endormir l’endolori. Alors
que le monde attend mes solutions, mes réponses à tous ses problèmes, voici
qu’un cachet payé sans doute par la CIA, le KGB et la DGST me livre à
l’engourdissement des sens et de la réflexion.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire