Pour les fans d’Angela Davis.
La militante « révolutionnaire »
Angela Davis était invitée au pays Basque par le quotidien Gara. On lui a refusé la visite à Arnaldo Otegi, secrétaire de
Sortu, héritier de Bildu et d’ETA. Elle a
rappelé qu’elle a reçu le soutien des prisonniers basques quand elle-même a été
emprisonnée. Elle est toujours animée par le même espoir. Elle lutte pour l’abolition
des prisons. Il faut croire à l’utopie, sinon, « nous continuerons à vivre
dans un monde que le capitalisme détruira ». Aucun changement n’est
intervenu depuis la rédaction du programme du mouvement révolutionnaire
afro-américain. (les Black Panthers). Nous possédons les instruments pour la
création d’un nouvel internationalisme plus fort qu’il y a quarante ans. (media
bask, 10 fev 2016).
Ces paroles
ont été prononcées au musée Guggenheim construit par un capitaliste. L’endroit
était bien choisi. Un musée est un établissement qui fonctionne comme la
mémoire de l’humanité et les paroles d’Angela Davis méritent une visite.
Depuis un
demi-siècle, donc il n’est rien passé. Les dictatures communistes se sont
écroulées, ce n’est rien. Les dictatures latino-américaines se sont effondrées.
Ce n’est rien. Un afro-américain est élu président des États-Unis, ce n’est
rien. Il a installé un système de protection sociale, ce n’est rien.
Des soldats
japonais sont sortis de la jungle malaisienne trente ans après la fin de la
seconde guerre mondiale. Ils ont survécu et maintenaient leurs armes en état de
marche car ils ne savaient pas que le Japon s’était rendu.
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