Amaia Fontang, féministe et Dominika Daguerre,
membre d’EHBAI et de LAB considèrent que l’EPCI est une avancée, « une
première étape » dans la reconnaissance institutionnelle d’Iparralde.
Amaia espère notamment que cette institution
pourra mettre en place une structure d’accueil des femmes victimes de
violences. Elle pense également que l’EPCI pourra permettre de créer les
entités nécessaires pour la lutte contre toutes les formes de discriminations.
Dominika, quant à elle, a souhaité créer un lieu de
négociations collectives afin d’avancer dans l’amélioration des conditions de
travail. (entretiens recueillis par la plate-forme Batera.)
Ni les négociations collectives ni la lutte
contre les discriminations ne font partie des compétences d’une intercommunalité.
Ces réponses permettent seulement de préciser la notion de « première
étape ». Dans la perspective de Batera, il s’agit graduellement d’accorder
à « Iparralde » des compétences chaque fois plus étendues :
justice, économie, éducation…jusqu’à faire du pays Basque français un
territoire séparé de la République.
Quant aux femmes victimes de violence, a-t-on besoin de l'EPCI pour condamner l'assassinat de Yoyès?
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