Sylviane Alaux est député socialiste. Elle
défend une intercommunalité identitaire (l’EPCI), le rapprochement des
prisonniers basques, la libération de Lorentxa Guimon, « détenue malade et
basque ». Elle a interpellé sur ces sujets le gouvernement socialiste, au
nom du « peuple » : « le peuple exprime sa désapprobation
sur ce dossier. Nous faisons remonter sa voix. Et nous disons aux ministres qu’ils
doivent l’entendre ». (media bask, 19 fevrier 2016).
Sylviane Alaux a manifesté pour ces mêmes
objectifs. Lorsqu’elle manifeste ainsi aux côtés des nationalistes basques,
dans une forêt d’ikurinas, elle range son écharpe d’élus républicaine dans son
sac. Elle n’a jamais manifesté dans le pays Basque espagnol contre les
attentats, les assassinats d’élus socialistes. Elle ne rencontre pas les
associations de victimes. Le peuple qui se bat contre l’ETA ne s’exprime pas
sur ce dossier. La lutte contre la terreur et la démocratie est une voix qui ne
remonte pas dans les interpellations du gouvernement. Les militants qui
détiennent des explosifs au centre de Biarritz ne sont pas condamnés par
Sylviane Alaux, mais emprisonnés, ils seront défendus par l’élue.
La réponse du gouvernement socialiste à Sylviane Alaux
est claire : « la dissolution de l’organisation ETA et son
désarmement effectif constituent deux conditions préalables et indispensables »
au processus de paix.
Comment reconnaît-on un élu républicain des
militants séparatistes ? Il ou elle demande le rapprochement de leur
famille de tous les prisonniers. La libération
pour raisons de santé de tous les
prisonniers. L’appartenance à une organisation terroriste ne doit ni priver des
droits ni accorder des privilèges. Il est donc justifié de demander pour les etarras
emprisonnés tous leurs droits. Les droits qu’ils ont refusés à leurs victimes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire