La défaite de 1940 amena les
réfugiés vers la côte basque. « Ceux qui l’on appelle les réfugiés
déambulent sur les routes, sans savoir où ils vont, ayant perdu leur
personnalité, tout sens patriotique, toute dignité, toutes ressources…hantés,
effrayés par la menace des bombardements aériens ». (cité dans Louis
Poullenoy, Basses Pyrénées, Occupation,
Libération).
Ainsi
décrivait-on dans la presse la vague des réfugiés. Heureusement, personne,
aucune personnalité politique ou intellectuelle, aucune institution, ne donna
la moindre légitimité aux craintes de la population. C’est pourquoi la population locale s’est
organisée pour aider les réfugiés à surmonter cette épreuve. L’accueil et l’esprit
d’assistance efficaces, écrit l’auteur, ont facilité l’intégration des
réfugiés.
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