Pour que
les choses restent sombres
Mon
combat politique est structuré par deux ou trois ou quatre principes. Je
combats les dérives identitaires, xénophobes, nationalistes. Je combats les
intégrismes religieux ou politiques. Je combats les égoïsmes sociaux et
culturels. Je ne veux pas d’une France rancie et refermée sur ses déchetteries.
Ces
menaces prennent des aspects précis au Pays Basque où je vis. Le repli
identitaire prend la forme d’une préférence territoriale, d’une crispation sur
une identité basque excluante. Il prend la forme d’un lessivage sans principe du terrorisme de l’ETA.
Il prend la forme d’un intégrisme militant de Mgr Aillet, évêque de Bayonne,
qui aux dernières élections recommandait de voter « pour la famille »,
donc plutôt pour la famille Le Pen que pour l’Européen Macron. Enfin, il prend
la forme du refus de logements sociaux, du refus de prendre toute sa part dans
le combat contre la précarité.
Pour
toutes ces raisons, j’ai voté Emmanuel Macron dès le premier tour. Pour toutes
ces raisons, je ne voterai pas dans ma circonscription pour un candidat qui ne
combattrait pas les dérives identitaires, les intégrismes religieux et les égoïsmes
sociaux.
Fût-il
présenté par République en marche.
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