Pourquoi
je ne suis pas candidat.
Quand j’étais
jeune prof dans un lycée de province, je donnais des leçons particulières que
je ne déclarais pas au fisc.
Une
année lointaine, j’ai déclaré mes revenus aux impôts et j’ai reçu ma feuille où
il manquait un zéro à la somme déclarée. C’était la faute des impôts. Moi, j’avais
mis la somme exacte. Je n’ai rien dit, rien fait, cette année-là, j’ai payé
très peu d’impôts. Même pas du tout. C’était il y a très longtemps.
Quand j’ai
acheté ma maison, ma sœur m’a prêté de l’argent qui dormait dans une banque
suisse. Elle m’a prêtée cette somme sans intérêt. Je n’ai rien dit à personne. C’est
la première fois aujourd’hui. C’était en 1975, j’ai déposé une somme de trois
cents mille francs en liquide et ma banque ne m’a rien demandé.
Je
connais personnellement un député qui a emprunté une somme sans intérêt à
laquelle il avait droit pour acheter une maison de campagne. Il a fait la même
chose que moi sans passer par la Suisse.
Je
connais un collègue qui faisait commerce d’estampes et qui utilisait le
courrier de son université pour les envoyer.
Quand j’ai
obtenu une bourse de recherches d’une université irlandaise, à Belfast, j’ai
demandé un semestre sabbatique. Pendant ce semestre, j’étais payé normalement,
plus ma bourse. J’étais vachement à l’aise, financièrement. Naturellement, j’avais
des frais : le voyage, la location d’un logement, les restaurants. Mais
quand même.
Une dame
a laissé en héritage une maison à la fédération de Paris du PCF. Un responsable
de la fédération l’a rachetée à la fédération et en est devenu propriétaire. Il
l’a payée au prix du marché.
La
caissière n’a pas compté le paquet de chewing-gum que mon fils avait ajouté au
caddy.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire