Le
silence est brisé.
Lundi 27
mars maison des associations, une réunion autour de Rafaela Romero qui présente
le point de vue du Parti socialiste d’Euskadi sur le processus de paix et le
désarmement de l’ETA.
Vingt-cinq personnes dont six membres de la
section socialiste de Biarritz. Vingt-cinq personnes dont quatre conseillers municipaux
de la ville de Biarritz, Alain Robert, Jeanine Blanco, Guy Lafite et Brigitte
Pradier. Le journaliste de France Bleu Pays Basque était présent tout au long
de la réunion, il a interviewé Rafaelo Romero et l’organisateur de la réunion, votre
serviteur.
Enfin le silence est brisé. Cette réunion n’est
pas une réunion « contre » les faiseurs de paix. C’est une réunion
pour entendre d’autres voix. Pour entendre des inquiétudes devant des initiatives
qui font preuve littéralement d’une désarmante naïveté.
Pour Rafaelo Romero, il fallait bien entendu
qu’à un moment ou un autre du processus, les armes soient remises aux autorités
françaises et espagnoles. Et surtout, le plus important, que le point de vue
des victimes, de toutes les victimes, de l’ETA comme celles du GAL soit entendu
et fasse partie intégrante du processus de paix.
Enfin, dans le Pays Basque français, dans la
ville de Biarritz, le mot « processus de paix » n’est plus univoque,
les faiseurs de paix ne sont plus monochromes.
Cette réunion est un début. Désormais, le
lien est tissé. Dans les prochaines semaines, le même groupe de ‘Biarritz Citoyens’
a prévu d’inviter des associations de victimes
et d’organiser un « bus pour la paix » dont les passagers iront
discuter à Vittoria avec des interlocuteurs dont la voix n’a jamais franchi les
Pyrénées.
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