Le samedi 8 avril 2017, un accord négocié entre les terroristes basques et
plusieurs centaines de suivants dociles de la société civile va répéter l’opération
de Louhossoa. Les bourreaux vont indiquer à leurs valets les endroits où ils
devront ramasser les armes qui ont servi à tuer 830 personnes et les soumis
vont courageusement leur obéir. Le président de la CAPB (communauté d’agglo du Pays
Basque) annonce « qu’il prendra ses responsabilités » parce que les
élus « doivent être solidaires de la société civile ». Mardi 22 mars
il demandera à la CAPB de s’incliner à son tour devant les exigences des
terroristes non repentis.
Si quelques blanchisseurs se font arrêter par la police française et
espagnole, qui travaillent ensemble efficacement pour éradiquer le terrorisme
au Pays Basque, il y aura une grande manifestation moutonnière pour réaffirmer
la Grande Soumission du Pays Basque à la terreur. Tout est écrit d’avance.
Ceux qui ont détourné les yeux des assassinats du Pays Basque espagnol pour
préserver la tranquillité du Pays Basque français vont manifester courageusement
pour un désarmement qui se fait sans eux.
Pendant ce temps, au Pays Basque espagnol, qui a été aux premières lignes
du terrorisme de l’ETA, le Parti populaire et le Parti socialiste gardent la même
position de principe : pour le rapprochement des prisonniers ou l’amnistie,
l’ETA doit respecter cinq conditions : se dissoudre, rendre les armes,
manifester son repentir, demander pardon aux victimes et dédommager le mal causé ».
Leurs collègues socialistes et LR du Pays Basque français dénoncent cette
position comme le « silence assourdissant » des gouvernements français et espagnols.
On les appelle des faiseurs de paix. C’est ainsi qu’on nomma Chamberlain et
Daladier après Munich. Des faiseurs de paix.
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