Complices
Le 29 mai 2017, dans un village du Pays Basque, des
incendiaires détruisent une maison après avoir tagué « le Pays Basque
n’est pas à vendre ». Ils publient un communiqué où ils justifient leur
action. Connaissant le problème du logement au Pays Basque, il faut brûler les
résidences secondaires et ils continueront de les incendier ainsi que les
agences immobilières. Le communiqué est signé « le peuple doit
vivre » et « le Pays Basque n’est pas à vendre » en langue
basque.
Ce communiqué est publié dans la presse du Pays Basque, sud-Ouest,mediabask, etc…
Un groupe d’une trentaine de citoyens dont six conseillers
municipaux publie une lettre ouverte où ils dénoncent à la fois l’incendie et
« le silence pesant qui suit une agression criminelle ». À la
date du 11 juin, dix jours plus tard, ce communiqué n’a été publié nulle part.
Aucun des candidats aux législatives, sollicité, n’a signé
cette lettre. Ni protesté contre l’incendie.
Un groupe de citoyens prend contact avec la trentaine de
terroristes de l’ETA pour déterrer des armes rouillées et les journaux
s’enflamment. Un groupe incendie une maison et son communiqué court les
rédactions. Des citoyens protestent contre les incendiaires et leur lettre ouverte
n’est publiée nulle part. Pour être présent dans l’actualité, il faut brûler,
négocier avec les terroristes, déterrer des armes. Pendant les années de plomb
aux Pays Basque espagnol, les rares élus qui sont allés manifester leur
solidarité aux victimes n’ont jamais, vous m’entendez, jamais eu le droit à une
simple brève dans les journaux locaux.
Quand les criminels djihadistes tuent, on somme les
musulmans de France de parler. S’ils se taisent, ils sont complices. Quand les
patriotes basques incendient, on bâillonne ceux qui se désolidarisent.
J’accuse la presse écrite et audio-visuelle du Pays Basque d’être
complice des incendiaires. J’accuse les élus qui refusent de protester contre
l’incendie parce qu’ils craignent de perdre quelques voix aux élections d’être
complices.
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