Le
plaisir, le bonheur, la satisfaction, la joie, ne sont jamais le résultat d’un
bilan comptable. Une colonne de plus,
une colonne de moins. On additionne et selon le résultat, on rit ou on pleure.
Ce n’est pas comme ça que ça marche.
Dans
le hall de la mairie de Biarritz, personne n’avait l’air content. Dans l’assemblée
de deux personnes qui regardait les résultats il n’y eut pas non plus d’explosion
d’enthousiasme. Comme Place de la Bastille en mai 1981, le soir du second tour
des présidentielles. Essayons d’expliquer cette réserve bizarre.
Nous avons milité contre les frondeurs, contre les dérives
identitaires et pour le succès du mouvement LRM. Les frondeurs sont au tapis,
Benoît Hamon et localement, Sylviane Alaux qui tous « représentaient le
peuple » contre un gouvernement socialiste qui avait trahi. Le peuple leur
a filé entre les doigts. Les socialistes qui ont soutenu le gouvernement Hollande
et sa politique s’en sortent : Stéphane Le Foll, Manuel Valls, Myriam El
Khomri, Marisol Touraine, ont toutes les chances d’être élus dimanche prochain.
Et celui qui a inspiré la politique économique du gouvernement sortant est aujourd’hui
président de la République.
Toujours dans la colonne plus : Sylviane Alaux a eu
beau flatter la fibre territoriale, elle se trouve distancée par EH Baï. (12%
contre 7% pour le PS).
Dans la colonne moins : les frontistes (FN plus EH Baï)
font 18 % dans la sixième circonscription. Plus que la moyenne nationale. Dans
la colonne moins, les candidats Modem nés localement du mariage entre LRM et Modem
ne semblent pas du tout taillés pour impulser un nouveau mouvement politique de
réflexion et d’action.
Ces premières conclusions démentent l’idée qu’une majorité parlementaire
sans faille va nous déposséder de notre activité et de notre réflexion de
militants.
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