Jean-Luc
Mélenchon est célèbre pour ses coups de sang. Maxime Gremetz aussi. Dirigeant
communiste, candidat dissident contre son parti. Il bouscule un gendarme avec
sa voiture, interrompt les débats à l’assemblée nationale, bref, un personnage
haut en couleurs. Comme on dit.
Je
l’ai connu quand je contribuais à l’hebdo communiste France nouvelle. Il était chargé de mettre dans l’ordre dans une
rédaction rebelle. Un lundi matin, il arrive
et ouvre ainsi la réunion du comité de rédaction: « Aujourd’hui,
nous allons frapper un grand coup. Nous allons publier une interview de moi ».
Ne
disons pas que les insoumis n’ont pas d’ancêtres. Les communistes leur ont
légué l’arrogance et la suffisance des légataires d’un monde en ruine. Ne
disons pas que les communistes n’ont pas d’héritiers. Ils ont légué le pire :
la fièvre de l’impuissance politique.
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