J’envoie
à Max Brisson, sénateur, une information majeure : Macron et Sanchez vont
se rencontrer le 1 octobre pour célébrer les succès de la lutte anti-terroriste
de la France et de l’Espagne. La République en Marche, à cette occasion, va
modifier radicalement ses positions et condamner les blanchisseurs de la
terreur de l’ETA que furent les artisans de la paix. Voici sa réponse :
« Et, cher Maurice, commémorer peut-être la
prochaine fois le temps béni du GAL. Le PSOE en connaît parfaitement
l’histoire. Certains socialistes français, mêmes ceux repeints aux couleurs de
LREM, aussi d’ailleurs ».
Bon apparemment, Max Brisson n’est pas du tout sur la
même longueur d’ondes que Vincent Bru avec qui il a inauguré la sculpture de la
hache, symbole de l’ETA. Pourtant, les deux élus de la République avaient tous
les deux l’air mal à l’aise. Ils évitaient de regarder la hache. Ils évitaient
de regarder les etarras qui les entouraient et qui avaient tous ensemble quelques
dizaines de morts sur la conscience sans jamais avoir demandé pardon. En Espagne,
les associations de victimes de l’ETA étaient en ébullition.
Depuis, Vincent Bru a déclaré publiquement que cette
sculpture était une « connerie » et que l’appel à la manifestation de
la Gare Montparnasse en était une autre. Depuis, La République en Marche va soutenir
la rencontre Macron Sanchez et la condamnation du terrorisme d’ETA. Pas Max
Brisson. Le sénateur est rallié aux patriotes et à leurs éléments de langage.
Savez-vous ce que les nervis patriotes nous criaient, à nous, manifestants contre
la hache ? Ils criaient « et le GAL, et le GAL ! ».
Ces cris méritent réponse. Je le redis ici solennellement.
Si des élus ou des mouvements ou des associations
manifestent aux côtés des tueurs du GAL, érigent une sculpture à leur gloire, j’irais
manifester contre cette opération de blanchiment du terrorisme d’état que
furent les GAL avec la même colère et la même énergie que j’ai manifesté contre
la sculpture de la honte.
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