Comment
obtenir le soutien de La République en Marche pour les prochaines élections municipales ?
Circulaire de La
République en Marche (libération 22
septembre 2018). Les candidats aux municipales qui demanderont l’appui de La
République en Marche devront soutenir la liste La République en Marche aux
élections européennes. « Tout
candidat qui aura soutenu une liste concurrente ne pourra obtenir l’appui de La
République en Marche ». Deuxième condition : ils devront prendre leur
distance avec tout parti ou mouvement d’opposition à la majorité
présidentielle. Dernière condition : ils devront souscrire à la charte du
progressisme municipal qui sera formalisée cet automne.
Question :
quels candidats seront soutenus par La République en Marche au Pays
Basque ? De deux choses l’une. Ou bien les macroniens du Pays Basque resteront sourds et
muets. Ou ils adopteront la ligne nationale et ils devront se mettre à faire de
la politique.
Si je prends Biarritz
par exemple, la seule manière dont pourront se dégager des candidats marcheurs
sera le silence et la fuite. Les députés et les sénateurs et les conseillers municipaux
passent leur temps à esquiver les questions nationales. Pour les européennes, la
majorité d’entre eux seront en vacances et reviendront avec une extinction de
voix. Max Brisson ne sait toujours pas s’il soutient la ligne Laurent Wauquier ou
Alain Juppé. Dans sa conférence de presse, sur toutes les questions nationales,
il a été d’une prudence annonciatrice de grands silences. Le centre comprend Jean-René
Etchegaray qui pour le moment soutient la liste des nationalismes régionaux « peuples
et régions » et J.J. Lasserre qui combat vigoureusement le nationalisme. Le
Modem fait partie de la majorité présidentielle mais se soumet à l’abertzalisme.
Sur ces questions, Michel Veunac continuera de se taire. Comme Vincent Bru, il
assistera furtivement à certaines réunions et se taira sur les grandes questions
nationales. Le seul qui répond aux conditions de la circulaire est pour le
moment Guy Lafite. Il soutiendra la liste européenne de La République en Marche.
Il n’a jamais participé à des actions nationalistes basques. Il prépare une
déclaration de rupture avec la Grande Blanchisserie abertzale. Mais la nouvelle
majorité qu’il envisage comprend des personnes qui s’opposent clairement à la
majorité présidentielle. Et d’autres qui ont piétiné avec les abertzale les
tombes des victimes de l’ETA.
Et si on demandait
à Manuel Valls ?
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