J’aime Biarritz
Quand
Mgr Aillet tonne contre les homosexuels, les IVG, les PMA, des centaines de
personnes envahissent la Place Clémenceau pour protester.
Quand
un projet de remodelage de la côté provoque la colère des usagers de la plage
Marbella, des manifestations, des pétitions, des meetings obtiennent, après de
longues explications par la mairie sur l’impossibilité de faire autrement, la
possibilité de faire autrement.
Quand
un projet de bail et de contrat sur l’hôtel du Palais, ceux qui ne sont pas
d’accord manifestent, pétitionnent. Les majorités se défont et se refont. Cent
personnes dans la salle du conseil qui applaudissent, ce qui n’est pas bien, ou
sifflent, ce qui n’est pas bien non plus. Ce n’est quand même pas le tribunal
de la Terreur dont parle Max Brisson, mais ce n’est pas bien.
Près
de huit cents personnes visionnent la séance. Le lendemain, ça discute, ça
dispute, ça s’excite sur le sujet.
Quand
une majorité de conseils adopte une communauté d’agglomération identitaire, Biarritz
vote contre. Fièrement. Pas de manifestations pour blanchir la terreur de l’ETA
à Biarritz. Pas de slogans pro-ETA à Biarritz. Pas de portraits d’assassins à
Biarritz.
A
Biarritz, des festivals, des théâtres, des compagnies de danse, des universités
du temps libre, une médiathèque avec conférences et débats. Un café philo.
A
Biarritz, un conseil local de La République en Marche affirme son indépendance
par rapport un référent trop révérant.
Biarritz
vibre, discute, dialogue. Un engagement exceptionnel. Forcément, les élus ou
les responsables qui souhaitent le silence, la soumission, l’acceptation, sont
en état permanent de tension. Il est sans doute plus fatigant d’être maire à
Biarritz qu’à Wroclaw.
Moi,
j’aime Biarritz.
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