dimanche 7 octobre 2018

venin


Sud-Ouest 27 septembre 2018. Un club d’arts martiaux vient de s’ouvrir à Saint-Jean-de-Luz. Son nom : Borroka combat. Son président assure que ce nom n’a rien à voir avec « calle borroka », le nom des manifestations violentes organisées par ETA. Une violence de bas niveau disait-on : juste des vitrines brisées, des poubelles incendiées. Dans ces manifestations, ETA recrutait ses membres parmi ceux qui souhaitaient passer d’une violence « bas niveau » à une violence terroriste. Le président de ce club assure que le nom de « borroka combat » n’a rien à voir avec calle borroka. Ce nom a été imaginé il y a une dizaine d’années en allusion à une lutte antique au Pays Basque.

 

Et les presos sont des « prisonniers politiques » dont le nom a été imaginé en allusion à des massacres antiques au Pays Basque.

 
Cette déclaration est un symptôme. Elle indique ce que la société basque française est capable d’accepter. Le venin ainsi instillé goutte à goutte finit par la rendre insensible à  tous les dangers du nationalisme

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