Borroka
Calle
Boroka. En français, émeute de rue. L’expression était utilisée au Pays
Basque espagnol pour désigner des manifestations violentes, mais pas sanglantes. ETA
théorisait ces violences en les classant comme « terreur de basse
intensité ». Les séparatistes basques y repéraient les manifestants les
plus vifs et leur proposaient alors de monter un échelon dans la terreur en s’enrôlant
dans ETA. Pour imaginer ce qu’était la borroka,
vous regardez les images du feuilleton gilets jaunes le samedi après-midi. Les
jeunes séparatistes basques français entretiennent leur flamme en pratiquant
ces violences urbaines. Incendie d’une résidence secondaire, destruction d’une
agence immobilière, bris de vitrines.
Si vous demandez à des habitants
du Pays Basque français ce qu’est la borroka,
ils ouvriront de grands yeux. Sauf les patriotes, qui connaissent leur histoire.
Quand un groupe d’organisations opposé au prochain G7 à Paris publie un « abécédaire
du Pays Basque » rédigé en vue du prochain sommet, ils l’intitulent « borroka ». Mes amis ne savent pas
pourquoi, mais eux ils savent. Ils connaissent leur histoire.
Voici comment le collectif
présente le contre-sommet : »un carrefour de l’agitation qui secoue
la France ces dernières années » (gilets jaunes), et de l’histoire exaltée
d’Euskadi. Dans le livre, il sera question de d’indépendance du territoire, d’insoumission…
Voici ce que nous préparent les
opposants au G7. Une « terreur de basse intensité ».
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