Aux responsables
La République en Marche de la campagne des européennes
L’animateur du comité de Biarritz,
reste silencieux sur la réunion sur le Brexit, mercredi prochain, 18.30
librairie Victor Hugo. Un peu d’expérience donne du sens à ce silence. Le texte
d’un communiqué où pour la première fois La République en Marche prenait ses
distances avec les « artisans de la paix » a été mis sous boisseau.
Il fut adopté sous la pression de quelques-uns, puis jeté à la corbeille.
Donc, cette réunion sur le Brexit,
il ne faut pas trop en parler. Déjà que nos responsables se sont fait taper sur
les doigts d’avoir soutenu une rencontre avec Barbara Loyer. Pourtant un bon
succès. Une cinquantaine de présents. Les participants étaient contents. Enfin
on discutait. Mais Barbara Loyer est une militante engagée fortement contre le
nationalisme sous toutes ses formes. C’est ennuyeux quand on flirte localement
avec toutes les dérives identitaires. Il ne faut pas mettre en danger les
alliances municipales sans principe.
Il ne faut surtout pas discuter. Sur
rien. En dehors des articles diffusés par Patrice qui nous font réfléchir, où
avons-nous eu une initiative originale ? Sur le nationalisme en Espagne,
et sur le Brexit au Royaume-Uni.
Il ne faut discuter de rien. Ce n’est pas paresse, c’est
une politique. Surtout pas de débat. Une des raisons de la défaite du
« remain » au Royaume-Uni fut le refus des conservateurs et des
travaillistes de mener campagne, une campagne d’idées résolues, contre le
Brexit. Il y a peut-être des leçons à en tirer pour nos interventions
politiques au Pays Basque. Vous vous rendez compte si on se mettait à discuter
ainsi dans une réunion de La République en Marche ?
Sur la langue basque. Vous connaissez parfaitement la situation. Aux dernières
nouvelles, Max Brisson, Vincent Bru et Frédérique Espagnac, font front commun,
se mettent ensemble en colère (selon Max Brisson) contre la position républicaine
du rectorat et du ministère. Est-ce que Vincent Bru vous a demandé un avis sur
la question ?
La République en Marche a les
qualités de ses défauts. Pas de débat, pas de discussion, pas de décision
collective. Mais étant une organisation toute neuve, elle permet toutes les
initiatives. Je ne m’en suis pas privé dans le passé, sur les artisans de la
paix, sur la sculpture de la honte. Sans demander la permission à personne.
Pour défendre l’orientation progressisme contre nationalisme qui est
terriblement mise à mal par nos élus locaux.
Dans les deux semaines qui restent,
je vais mener bataille pour « Renaissance », contre les dérives
identitaires au Pays Basque. Puis je vais engager la bataille pour accueillir
le G7. Il m’est parfaitement insupportable que seuls les opposants au G7 se fassent
entendre. IL faudra une expression publique de notre soutien.
Ensuite, il faudra lancer une
discussion sur le programme des élections municipales, notamment sur la place
du basque dans les écoles. Vous voyez que le calendrier est bien chargé.
Quand on n’a pas de pétrole, il faut
avoir des idées.
Bien à vous. Maurice.
Rappel :
la réunion sur le Brexit se tiendra mercredi 15 mai, 18.30, à la librairie
Victor Hugo.
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